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Photo du rédacteurMelchior Constant-Piot

Comment s'engager et diminuer notre impact personnel sur nos émissions de GES ?

D’après le dernier rapport du GIEC₁ paru en mars 2023, on remarque une dégradation de l’état de l’environnement.

Les prédictions scientifiques annoncent +1,5°C en moyenne d’ici 2030 et les politiques mondiales mises en place fin 2020 conduisent à un réchauffement mondial médian de 3,2 °C d’ici 2100 d’après le GIEC. Pour limiter le réchauffement à 1,5°C, l’utilisation de charbon, de pétrole et de gaz devrait diminuer d’ici 2050 de 95%, 60% et 45%.


Tous ces éléments montrent qu’il est nécessaire de s’engager si l’on veut inverser la tendance.

L’engagement doit être commun pour que l’impact soit fort et assez important pour contrebalancer les prédictions des scientifiques.

La question est : comment s’engager tout en gardant un confort de vie et un fonctionnement qui répond à nos attentes ?


Bien évidemment, une certaine décroissance est nécessaire si l’on veut réellement inverser la tendance. Ici, l’objectif est donc de trouver comment modifier nos habitudes communes pour les remplacer par des habitudes respectueuses et engagées qui permettent de maintenir une qualité de vie agréable tout en ayant un impact important.

D’après The eco experts₂, en 2023, 7 industries sont responsables de plus de 90% de pollution globale annuelle.Tout d’abord on retrouve l’énergie avec 15,83 milliards de tonnes de CO2 émises par an, le transport avec 8,43 milliards, la construction avec 6,3 milliards, l’agriculture avec 5,79 milliards, la grande distribution avec 3,1 milliards, la mode et le textile avec 2,1 milliards et enfin la technologie avec 1,02 milliard de tonnes de CO2 par an. Voilà la liste des 7 industries les plus polluantes du monde.


Individuellement, il semble impossible de répondre à tous ces enjeux, c’est seulement avec un engagement commun et un changement profond des mentalités dans la façon de consommer, que nous serons capables de le faire.

Durant la crise du Covid et le premier mois de confinement, dans la quasi-totalité de l'Europe et du monde, nous avons pu voir la nature, que ce soient la faune et la flore, reprendre toute sa splendeur et son développement (retour des dauphins dans la baie de Venise, multiplication des espèces invasives…) et une baisse de 5,8% des émissions de CO2 provenant de la combustion des combustibles fossiles.

Il est évident que cet engagement débute par les gestes du quotidien personnels que tous les Français connaissent : la sobriété dans l’utilisation de l’eau et de l’électricité ou encore le tri sélectif. Par exemple, 3 minutes de douche représente en moyenne 60 litres d’eau contre 160 litres pour une douche de 10 minutes. Enfin, on trie ses déchets dans l’optique d’en recycler un maximum et de limiter la production massive de déchets inutilisables.


Sur le site de Carbone 4₃, on peut retrouver un graphique qui découpe de façon précise d’où viennent et comment se répartissent les émissions d’un français.



En se penchant sur cet article, nous pouvons déduire quels sont les comportements à modifier pour limiter son impact environnemental. Afin de répondre aux enjeux environnementaux, l’objectif d’émissions de CO2 par habitant et par an s’élève à 2 tonnes₅.

Tout d’abord, on retrouve les transports qui représentent en moyenne 2,65 tonnes CO2eq/personne. Sur ces 2,65 tonnes, la voiture représente 76% des émissions (2030kg) et l’avion 16% (430kg) tandis que les 8% restants comprennent tout le reste des transports. Ici, on remarque donc qu’en diminuant au maximum son utilisation de la voiture et en évitant les trajets en avions, on peut diminuer de presque 90% ses émissions de GES.

Ensuite, au niveau de la consommation alimentaire, celle-ci représente 2,350 tonnes CO2eq/an. La consommation de produits animaux représente 60% de la totalité avec 1420 kg. Ainsi, en réduisant sa consommation de produits animaux, on peut s’engager pour lutter contre les rejets de CO2.

En ce qui concerne le logement, cette catégorie représente 1,9 tonne CO2eq/an avec 62% (1180 kg) liés au gaz et au fioul utilisés principalement pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire.

Enfin, pour conclure, on retrouve une catégorie comprenant les achats. Celle-ci regroupe 1,6 tonne CO2eq/an. Les Loisirs et la maison représentent un peu plus de 50% avec 850 kg. Par les dépenses de maison, on entend surtout les matériaux qui rejettent une grande quantité de CO2 lors de leur production. Pour cette catégorie-là, il est plus difficile d’agir. Cependant il est tout de même possible de construire des habitations en matériaux plus écologiques mais le coût est plus élevé et en ce qui concerne les loisirs, il est nécessaire de prioriser des loisirs peu polluants (ex : éviter le jet-ski, les vols en hélicoptères, les fast-food…).

Si votre consommation personnelle vous intéresse, un simulateur₄ mis en place par l’ADEME est disponible en bas de cet article.

En appliquant au maximum les comportements et actions ci-dessus, l’impact carbone de chacun et donc global pourrait diminuer de manière significative. Ici, on remarque bien que l’objectif d’émissions de CO2 par habitant et par an de 2 tonnes₅ est atteignable en modifiant légèrement son quotidien et en adaptant les comportements adaptés.

Il est primordial de s’engager tous ensemble si l’on veut avoir un impact important.



Bibliographie :





4 - Simulateur de votre consommation personelle : https://nosgestesclimat.fr/tutoriel



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